Porteur d’un projet professionnel, je crée une entreprise individuelle (EI, EIRL, auto-entrepreneur). Sa forme simple et peu contraignante m’évite la paperasse. Ainsi je reste concentré sur mon objectif. Explications.
Si je me lance dans la création d’une Entreprise Individuelle (EI), je limite ma prise de risque. Pas besoin d’un capital minimum, pas de salaire à payer puisque je me rémunère sur mes bénéfices, et je suis libre de choisir mon secteur d’activité (commerce, artisan, activité libérale, agriculture) !
Mes bénéfices sont soumis à l’ impôt sur le revenu dans la catégorie correspondant à mon activité :
- Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) si je suis artisan ou commerçant,
- Bénéfices Non Commerciaux (BNC) si je suis profession libérale.
Et en plus, je n’ai presque pas de paperasse à gérer ! Je dois seulement déclarer mon activité en ligne auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) et :
- A la chambre de commerce et d’industrie pour les commerçants,
- A la chambre des métiers et de l’artisanat pour les artisans,
- Au greffe du tribunal de commerce pour les agents commerciaux,
- A l’Urssaf pour les professions libérales.
L’entreprise individuelle à Responsabilité limitée (EIRL)
Je suis à mi-chemin entre l’EI et l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL).
Mes biens personnels sont protégés en cas de faillite car j’affecte un patrimoine à mon activité professionnelle. C’est le statut idéal pour tout entrepreneur individuel ou auto-entrepreneur qui veut changer de statut pour protéger son patrimoine personnel.
Mon entreprise est soumise à l’impôt sur le revenu mais je peux opter pour l’ impôt sur les sociétés.
Je déclare mon patrimoine affecté à mon entreprise auprès du registre auquel je suis immatriculé:
- Le registre du commerce et des sociétés si j’exerce une activité commerciale,
- Le répertoire des métiers si j’exerce une activité artisanale,
- Le répertoire spécial des agents commerciaux si je suis agent commercial,
- Le registre spécial des EIRL si j’exerce une activité libérale ou si je suis auto-entrepreneur dispensé d’immatriculation,
- Le registre de l’agriculture de la chambre d’agriculture, si je suis exploitant agricole.
L’auto-entrepreneur
J’envisage de créer une petite activité, principale ou complémentaire d’une activité salariée. Pourquoi ne pas me lancer en auto-entrepreneur ? Avant, je dois estimer le chiffre d’affaire annuel que je pense réaliser. Il doit être inférieur à :
- 82 200 euros HT pour une activité d’achat/revente,
- 32 900 euros HT pour des prestations de service.
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